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EXPERIMENTAL RESEARCH

Involvement of inhibitory control mechanisms in overcoming intuitive interference

Reuven BABAI, Nahed YOUNIS, & Ruth STAVY

https://doi.org/10.24046/neuroed.20140301.1 | PAGES 1-9

Abstract

Many students encounter difficulties in science and mathematics that may stem from intuitive interference of salient irrelevant variables. We focused on the comparison of perimeters task, in which area is the irrelevant salient variable. In congruent trials (no interference), accuracy is higher and reaction time is shorter than in incongruent trials (area variable interference). A brain-imaging study related to this task indicated that correctly answering the incongruent condition is associated with activation in prefrontal brain regions known for their executive inhibitory control. In the current study we explored the relationship between inhibitory control mechanisms and the ability to overcome intuitive interference. Participants in the study were 90 ninth graders. The efficiency of their inhibitory control mechanisms was assessed and accuracy and reaction time of correct responses in the comparison of perimeters task were recorded. The findings indicate that students with efficient inhibitory control mechanisms scored significantly better in the incongruent conditions than did those with inefficient ones. In addition, the findings indicate that the higher the efficiency of inhibitory control mechanisms, the better students were in overcoming the intuitive interference. These findings indicate the importance of inhibitory control mechanisms in overcoming interference in science and mathematics. They point to the possibility of improving students’ ability to overcome intuitive interference by strengthening their inhibitory control mechanisms. We also demonstrate that applying cognitive psychology and neuroscience methodologies in science and mathematics education research contributes to both fields.


Résumé

Les relations entre émotion et cognition ont été un sujet de controverse et de discussions en psychologie et en sciences humaines depuis des temps immémoriaux. La philosophie, la psychologie, l’éducation et les neurosciences ont nourri cette controverse en examinant différentes façons de la comprendre. Les postures théoriques contemporaines considèrent que les émotions sont les médiateurs qui assurent l’interface entre le monde intérieur (la cognition) et le monde extérieur (la vie sociale) de l’individu. Cet article aborde la problématique de la relation entre émotion, cognition et action motivée sous l’angle de l’histoire de la pensée philosophique, des conceptions psychologiques et pédagogiques contemporaines, et à la lumière des études récentes en neurosciences. Nous discuterons de certaines questions portant sur cette interaction, notamment l’impact de ces concepts sur notre compréhension des fonctions exécutives du cerveau et le rôle des émotions dans notre vie. Un modèle explicatif de cette interaction est proposé à la fin de l’article où l’émotion joue un rôle de médiateur pédagogique du développement de l’enfant.


Résumé

Comprendre le cerveau pour mieux différencier est écrit par David A. Sousa, consultant en neuropédagogie et Carol Ann Tomlinson, professeure à l’Université de Virginie. Leur ouvrage vise à démontrer la compatibilité entre le fonctionnement du cerveau et les principes de la différenciation pédagogique. Ce résumé propose une présentation générale de l’ouvrage suivie d’une analyse critique de certains appuis neuroscientifiques du livre, puisque c’est précisément en appuyant leurs recommandations pédagogiques sur les connaissances du cerveau que les auteurs ont voulu se distinguer des nombreux ouvrages déjà disponibles traitant de la différenciation pédagogique.